Poème sur la tragédie de Karbala
Hussayn, après son père,après son frère,tout Deux Martyrs et Saints, Sous le règne de l'arbitraire, fut tué par les assassins. Les Siens étaient soixante-douze. Derrière un Tertre,il avait mis Ses jeunes enfants,son épouse. Dix mille étaient les ennemis. Sous un ciel de feu,rien à boire. Dix jours le monde eut ce tableau.Les hommes y gagnaient la gloire. Les enfants demandaient de l'eau.Enfin,haché,méconnaissable,Hussayn à terre roula,et le sang fut bu par le sable dans le desert de Karbala. Aussi depuis l'aube les betes pleurent dans les bois,et du ciel les gouttes,tombant sur nos tetes,sont amères,comme le sel. seul,je ne pleure pas,j'envie Celui qui pour l'amour d'Allah,vint souffrir et donner sa vie dans le desert de Karbala.
Armand Renaud (Poète Français)